Lundi:
Départ 7h30 pour le chantier Hogar Shalom. C'est un endroit en campagne qui est une école pour des enfants orphelins ou qui vivent des situations difficiles dans leur famille. C'est un endroit presqu'entierement construit par des coopérants de Casira. Il y a les classes, les doctrines, la grande salle à manger, la cuisine, les jardins de plantes et arbres, les enclos pour les poules, le jardin des avocatiers et des arbres où poussent des grosses oranges royales. On y côtoye les enfants. Il n'y avait pas de travail à faire puisqu'ils attendaient la venue d'un maison pour continuer leur projet alors ils m'ont demandé de trier des sacs d"haricots noirs; mettre les haricots brisés ou séchés de côté. Ça arrive qu'on a des tâches comme celles-là.
Mardi:
Étant donné qu'il n'y a pas beaucoup de travail à faire présentement à Hogar Shalom notre équipe est transférée au chantier Fraternidad où j'ai travaillé la première semaine. Ça été intéressant de voir l'avancement des travaux. Des tranchés ont été creusées et du béton coulé.
Notre tâche est de préparer un terrain pour couler un plancher de béton.
Mercredi:
On envoie l'équipe dans laquelle je suis pour aller à un chantier qui s'appelle Miguel Magone. C'est un orphelinat garçons et filles. Notre mandat est de creuser une tranchée de 30 pouces de largeur x 36 pouces de profondeur x environ 30 pieds de longueur. C'est pour y construire un mur de soutien. Environ à 1.5 pied de profondeur mon collègue Jasmin se retrouve face à face, ou plutôt pieds à face avec un serpent. Un serpent venimeux appelé serpent corail. Heureusement il a pu l'assommer et le jeter plus loin.
Jeudi:
Continuité du creusage de la tranchée-pas d'événement spécial.
Vendredi :
Lors de notre arrivée vendredi matin le responsable Guatemalteque nous dit que la tranchée doit être 5 pieds de profondeur et non 3 pieds comme il nous l'avait dit. C'est ça le Guatemala. Retour à la Casa vers midi. C'était mon dernier chantier.
Samedi et dimanche: repos et valises.
Lundi matin vol de retour 10h20 - escale à Panama City - arrivée à Montreal à 00h40.
Ce que je retiens de cette expérience ce n'est pas tellement que j'ai pu faire une différence marquante pour être solidaire envers les guatemalteques et améliorer leurs vies mais que j'y ai contribué un tout, tout, tout petit peu. J'ai eu quelques problèmes physiques durant les chantiers. Mes collègues coopérants québécois m'ont aidé et encouragé. J'ai goûté à la solidarité québécoise et c'est ça que je retiens le plus.
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